Naturopathie

L’hydrothérapie et ses caractéristiques

Dans la science moderne, l’hydrothérapie se définit comme un outil qui peut être utilisé en naturopathie et qui peut être reconnu comme une médecine dite « douce ». Son principe repose sur l’utilisation d’eau aussi bien minérale que de mer, sous forme liquide mais aussi gazeuse, qui va venir soulager des douleurs de manière naturelle et sans agresser notre corps. L’utilisation de l’eau dans le traitement et la prévention de pathologies n’est pas nouveau car elle s’inspire de techniques plus anciennes venant de cultures diverses.

Pourquoi recourir à l’hydrothérapie dans la naturopathie?

Il est important de se demander en quoi cette médecine douce, un des principaux outils de la naturopathie, peut être utile dans l’accompagnement, le traitement ou la prévention de certaines pathologies.

Grâce au fait qu’il s’agisse là d’une médecine naturelle aux bienfaits importants pour le corps et la détente des membres, il s’agit d’une méthode plus qu’efficace dans l’accompagnement des malades : les patients souffrant d’arthrite, de rhumatismes, d’insuffisance cardiaque mais aussi d’autres problèmes liés par exemple aux vaisseaux sanguins, vont voir leur douleur diminuer grâce à l’action des jets d’eau. L’air d’eau de mer pourra aussi être extrêmement bénéfique pour les personnes sujettes aux problèmes respiratoires, c’est notamment cette eau salée de mer, riche en minéraux et vitamines, qui caractérise l’hydrothérapie en thalasso.

Les causes pour avoir recours à l’hydrothérapie sont donc nombreuses et les bienfaits apportés par cette technique le sont tout autant. Il peut y avoir un aspect purement thérapeutique mais aussi un aspect plus détente, en l’associant par exemple avec l’aromathérapie, en utilisant des huiles essentielles dans les bains, ce qui laisse place à la relaxation et au soutien du mental.

Bien choisir sa cure d’hydrothérapie

Dans les faits, une séance-type d’hydrothérapie peut être assez multiple et se définir de manière générale en cure qui s’adapte en fonction des besoins du patient. Il est cependant important de préciser que ces pratiques peuvent ne pas être adaptées et convenir à chacun et peuvent représenter un risque pour les plus fragiles.

Par exemple, en raison de son fort effet dilatateur des vaisseaux sanguins, les bains chauds seront déconseillés aux femmes enceintes ou aux personnes souffrant de diabète. Il est aussi primordial de se pencher sur l’état d’entretien de l’eau qui, si elle n’est pas désinfectée régulièrement, peut être le siège du développement de bactéries néfastes.

Cette « médecine de l’eau » se distingue en deux catégories en fonction de son utilisation :

Soit externe, on parle ici de tous les traitements qui peuvent être des douches, des bains, des bains de marche, de la vapeur avec de l’eau chaude ou froide selon l’effet recherché par le patient.
Soit interne, ce qui signifie ici les cures de boisson dont les minéraux et oligo-éléments présents permettent un bénéfice pour le corps. Cela renvoie aussi aux gargarismes et inhalations.

Evidemment, l’hydrothérapie peut être utilisée de manière différente selon ce qu’on attend de ses propriétés et à quelles fins elle sera utilisée. Dans ce sens, plusieurs pratiques thérapeutiques sont possibles, comme la balnéothérapie mais aussi le thermalisme et la thalassothérapie.

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