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Réactions du corps

Le stress et l'anxiété, quelles sont les différences ?

Le stress est un phénomène de réaction du corps à une menace directe et imminente qui vise à maintenir ce dernier en état d’alerte afin d’être capable de réagir rapidement. Ces réactions face à une menace sont tout à fait naturelles voire même instinctives, la menace pouvant être liée à l’environnement de l’individu ou à quelque chose qu’il perçoit comme un potentiel danger comme un événement traumatisant mais aussi un travail important, il peut aussi être plutôt d’ordre physiologique comme un manque de sommeil, des douleurs ou différents troubles. Le stress peut enfin être d’ordre psychique ou même chronique.

À l’inverse du stress, l’anxiété se définit plutôt comme étant une « anticipation » d’un danger futur en impliquant un sentiment d’appréhension, de peur, de crainte. Il s’agit là cependant d’une réaction tout à fait naturelle du corps humain en présence de stress psychologique qui disparait en l’absence du sujet stressant, cependant si cet état se prolonge dans le temps et devient excessif  sans disparaitre, il peut alors impliquer ce qu’on appelle un « trouble de l’anxiété » ou « d’anxiété pathologique ».

Mieux comprendre ces deux phénoménes

Le stress

De manière plus générale, on peut tout à fait dire que le stress apparaît lorsque l’on se sent assaillit, lorsque nos ressources sont dépassées par ce qu’on leur demande mais cela dépend énormément de chaque individu en fonction des outils dont il dispose pour lutter contre l’agression mais aussi de sa personnalité et de sa culture. Lors d’un syndrome de stress, on distingue trois étapes distinctes :

  • La réaction d’alarme qui implique la libération d’hormones, on peut notamment citer l’adrénaline, suite à la réaction du corps face à un événement perçu comme un danger extérieur suivit par d’autres signes physiques.

 

  • La phase de résistance qui provoque une forme de mise en place de tous les éléments destinés à « combattre » l’agent à l’origine du stress en utilisant les ressources de l’organisme.

 

  • La phase d’épuisement qui entraine une sorte de « craquage » de l’organisme face au stress si il se prolonge dans le temps. Les ressources employées par le corps ne sont alors plus suffisantes pour faire front à la menace.

 

Pour ce qui est du « bon » stress, il permet chez certaines personnes de motiver leur productivité et de mieux se préparer à une tâche à accomplir ou un événement important.

Si l’état de stress ne disparaît pas dans le temps, il peut alors implique du « stress chronique » qui implique une multitude de symptômes et des conséquences pour le patient.

L'anxiété

Il existe ainsi plusieurs types d’anxiétés qui sont décrites en fonction de ce à quoi elles sont dues.

  • L’anxiété de performance liée à la volonté de performer sur le plan professionnel ou scolaire avec une crainte d’échouer aux examens qui peuvent mener à ce qu’on appelle le « Burn out ».
  • L’anxiété sociale, définit par la peur des situations sociales, on peut citer le trac par exemple.
  • L’anxiété des malades, impliquée pour les malades dans la gestion de leur pathologie et la peur, pour les maladies les plus graves.
  • L’anxiété de séparation plutôt impliquée chez les enfants qui peut entrainer des troubles en aval.
stress

Les conséquences sur le corps et le mental

Le stress et l’anxiété sont deux choses bien différentes mais malgré leurs caractéristiques que tout oppose, ils sont toutefois liés par les conséquences qu’ils impliquent aussi bien sur le corps que le mental d’une personne.

En effet, si on se penche sur les conséquences du corps de ces deux réactions, on peut voir que, liées à un mécanisme d’auto-défense, elles sont censées permettre à la personne d’agir rapidement et pouvoir fuir le danger si il y en a un, pour cela, on va voir se développer chez les patients atteints de stress ou d’anxiété en tant que trouble, une hausse du rythme cardiaque, de l’afflux sanguin pour une réaction rapide et intense.

Pour ce qui est de l’anxiété en tant que trouble ou du stress chronique, il va s’agir là de symptômes bien plus importants qui vont être amenés à se prolonger. Ils seront de trois ordres :

  • Physiques : On peut citer les troubles du sommeil, les maux de tête, des étourdissements ou encore des tremblements et un excès de transpiration
  • Psychologiques : par là on entend le sentiment de malaise, de perte de contrôle ou même une irritabilité
  • Cognitifs : avec des difficultés de concentration et des pensées que l’on ne peut contrôler.

On le voit donc les impacts de ces troubles impliquent alors des conséquences terribles pour le patient, aussi bien sur le plan physique que moral et qu’il est primordial d’apprendre à les gérer afin de les diminuer dans le temps.

Les méthodes neuropathiques pour diminuer le stress et l’anxiété

Comme nous avons pu le voir, le stress et l’anxiété sont deux « syndromes » qui doivent être gérés et traités. La naturopathie, se basant sur trois piliers primordiaux est un accompagnement en plus du traitement médicamenteux pour les personnes atteintes de ces deux troubles.

L’alimentation et l’accompagnement thérapeutique

Si l’on se penche sur l’alimentation de l’individu, on voit bien que l’on peut agir en profondeur afin de soulager le patient. Améliorer la qualité de son alimentation en mangeant plus varié et en privilégiant les produits à base de magnésium mais aussi diminuer sa consommation d’alcool et de caféine peuvent être des solutions qui vont permettre d’obtenir une meilleure hygiène de vie et une progression de manière naturelle vers une amélioration de l’état général. Un traitement à base de plantes aux vertus médicinales peuvent aussi être prescrites chez un naturopathe, adapté à votre situation afin de soulager les tensions.

L’exercice physique de manière régulière

Pratiquer une activité physique constitue alors aussi un excellent moyen de diminuer son stress ou son anxiété. Le sport, les activités manuelles ou artistiques mais aussi la médiation vous permette de libérer votre esprit des émotions et sentiments négatifs en se « vidant la tête ». Il est ainsi important de s’accorder un temps destiné à un moment de détente chaque jour. L’utilisation d’huiles essentielles peut aussi en faire partie, tout comme le recours à certaines spécialités qui découlent de la naturopathie comme l’hypnose, l’hydrothérapie ou encore la phytothérapie.

La gestion émotionnelle

Enfin, le dernier pilier de la naturopathie se définit par la gestion des émotions qui est ici, un point primordial. En ce sens, des exercices de relaxation, de gestion du souffle et des séances chez un psychologue constituent un possible accompagnement au traitement médicamenteux, dans le cas des troubles les plus graves, afin d’apprendre à lâcher prise et à modifier sa perception et sa façon de penser.